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Sybase PowerAMC 15 : entretien avec l'éditeur

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Lancement de Sybase PowerAMC 15 : entretien avec François Guérin, Presales Manager, Sybase France ♪

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I. Introduction

François Guérin

À l'occasion du lancement de la version 15 de PowerAMC, Developpez.com s'entretient avec l'éditeur Sybase.

Monsieur Guérin, presales manager pour Sybase France, répond à quelques questions de Fadace, responsable de la rubrique Sybase de Developpez.com, sur cette nouvelle version majeure du produit de modélisation le plus populaire des concepteurs francophones.

II. Quelle est la part de marché de PowerAMC/PowerDesigner ?

En ce qui concerne les parts de marché mondiales par rapport à la modélisation de données, N° 1 avec près de 35 % de part de marché.

En France, il n'y a pas d'étude officielle, mais toujours dans le créneau de la modélisation de données, on peut évaluer une part proche des 80 %, ce qui s'explique par la forte prédominance Merisienne et l'historique du produit.

III. Sybase va-t-elle suivre la même politique de prix avec la v15 ?

Oui, même politique de vente avec des versions identiques donnant accès chacune à une part des techniques de modélisation proposées dans l'outil.

À noter que depuis la version 12.5, le module Consultation est devenu gratuit. Il est donc possible d'ouvrir les modèles à toute l'entreprise, sans passer par la génération parfois fastidieuse d'un HTML ou d'un document texte (rtf). Il est pour l'instant peu utilisé : peu d'entreprises le mettent à disposition à large échelle.

IV. Stratégie pour le produit ?

Avec la version majeure 15, Sybase veut offrir un produit multitechnique à large périmètre, structurant, mais restant facile d'accès. Les grandes nouveautés de la version 15 sont la modélisation de l'architecture d'entreprise, la notion de projet et le support des cadres d'architectures type Zachmann, des évolutions importantes sur les possibilités d'analyse d'impact et tout un ensemble d'autres fonctions.

Les témoignages de certains grands comptes nous le prouvent : il est possible de dépasser l'utilisation projet par projet du produit pour en faire un véritable outil de référence pour la documentation et la gestion des métadonnées du système d'information, d'où notre nouvelle orientation sur l'architecture d'entreprise et la cartographie du SI.

Le découpage des modules se fait-il de manière différente ? Avez-vous conçu un package de plus pour les nouvelles fonctionnalités ?

Le modèle ne change pas par rapport à la version précédente. La gestion des exigences ou la modélisation XML, par exemple, restent dans le cœur du produit (accessibles quel que soit le module). Les nouveaux schémas d'architecture d'entreprise sont quant à eux uniquement inclus dans la version la plus complète du produit, à savoir le Module Concepteur Studio. Certaines autres nouveautés sont liées à l'utilisation du référentiel (versions Entreprise). Les nouvelles fonctions d'analyse d'impact sont accessibles dans tous les modules, mais couvrent plus de possibilités quand elles sont combinées avec l'utilisation du référentiel.

V. Y a-t-il une stratégie spécifique PowerAMC par rapport à PowerDesigner lorsque l'on sait qu'il s'agit d'un des rares produits Sybase développés sur sol européen

L'essentiel de la R&D PowerAMC est effectivement toujours basée à Paris comme à l'origine du produit.

Il n'y a qu'une seule et unique stratégie globale pour les deux versions. Il s'agit d'un seul produit décliné en version française PowerAMC et en version anglaise PowerDesigner.

Sybase tient à proposer un produit dont la prise en main reste simple. En même temps pour découvrir et exploiter toutes les nouveautés de l'outil, il faut savoir aller plus loin dans les fonctions avancées.

Notre objectif est d'offrir une vraie richesse fonctionnelle en laissant la liberté de choix à nos clients sur la démarche ou le cadre méthodologique.

Encore aujourd'hui, une très large part de nos clients exploite seulement une petite part des capacités de l'outil.

VI. On voit apparaître, dans la version 15, un modèle logique de données. Celui-ci avait été « sauté » dès les premières versions de AMC. Comment se fait-il qu'il apparaisse en v.15 ? Est-ce une demande client ? Merise n'est-il pas mort par rapport à UML ?

En fait, ce modèle logique ne vient pas d'une demande des clients merisiens, mais plutôt de la nécessité que nous avions, aux États-Unis de reprendre des modèles d'autres outils (ex. : Designer 2000 d'Oracle) qui se positionnent au niveau logique, et de modéliser aussi les notations Barker.

L'utilisation du nouveau MLD est totalement optionnelle : rien n'empêche nos clients de passer du MCD au MPD directement comme ils l'ont toujours fait.

La modélisation des données est un domaine bien spécifique qui garde tout son sens, les projets décisionnels par exemple n'intègrent que des modèles de données et pour le coup avec des approches assez spécifiques (modèle en étoile par exemple). La complémentarité Données et UML est beaucoup plus claire sur le marché aujourd'hui, nous l'avons toujours valorisée dans notre approche multitechnique.

Par rapport à UML, bien que nous supportions la quasi-totalité de la spécification, nous ne sommes pas aussi présents sur ce domaine que sur la modélisation des données. Notons cependant que les clients qui ont fait le choix de PowerAMC pour UML en sont pleinement satisfaits…

VII. Qu'en est-il des modules apparus en v.6 et disparus depuis ? PowerAMC Dataware, PowerAMC Developpeur…

Les fonctionnalités de ces modules n'ont pas disparu, mais ont été intégrées aux modules existants et enrichies.
Le module V6 DataWarehouse avait introduit des notions multidimensionnelles et des notions de correspondances entre modèles.
Ces fonctions spécifiques ont été intégrées dans les versions ultérieures au niveau du modèle physique de données avec un diagramme multidimensionnel qui permet aujourd'hui de modéliser ou/et rétrodocumenter, par exemple, des structures Microsoft Analysis services.
La notion de correspondance a été enrichie d'un éditeur graphique qui permet de construire un nouveau modèle à partir d'un modèle existant, par exemple, pour dériver un modèle DataMart à partir d'un modèle DataWarehouse.

En ce qui concerne la génération finale de code telle qu'on l'a connue, les choses ont beaucoup évolué, les capacités de génération de code sont très fortes et certains clients en font un usage intensif.
L'équipe de développement de PowerAMC est utilisatrice de ces fonctions, une très large part du code du produit est générée sur la base de modèles PowerAMC !
Mais l'usage général du produit est plus centré sur les aspects de conception.
D'où les enrichissements et nouveautés apportées au niveau des exigences, de l'analyse d'impact, de la documentation générale, de l'urbanisation et de la cartographie des SI.

VIII. L'accès Web annoncé en v.15 se fait-il uniquement via le référentiel ?

Effectivement la version 15 introduit une appli web pour accéder au contenu du référentiel. Le navigateur Web offre la possibilité à nos clients de diffuser à large échelle l'information stockée dans le référentiel, y compris les diagrammes. Il permet en plus d'envoyer des notifications aux utilisateurs concernés lorsqu'un modèle est mis à jour.

Il faut dissocier deux choses : le Proxy de référentiel et ce nouveau navigateur Web.
Le proxy, déjà présent dans la version précédente, permet d'optimiser les opérations d'extraction et de consolidation dans le référentiel.

IX. Microsoft SQL 2008 et supporté partiellement. Qu'est-ce qui n'est pas couvert ?

Du moment qu'une cible est déterminée comme couverte, Sybase se doit de supporter toutes ses caractéristiques en génération comme en rétrodocumentation. Ça sera le cas rapidement avec MS-SQLServer 2008 qui offre un grand nombre de nouvelles fonctionnalités, mais toutes ne sont pas encore couvertes.

Ce n'est pas parce qu'une cible n'est pas complètement intégrée que la génération ou la rétrogénération ne fonctionne pas. L'éditeur de SGBD peut être paramétré et permet d'utiliser PowerAMC pour la quasi-totalité des SGBDR ou version du SGBD du marché. Oracle RDB en est un bon exemple : il n'est plus supporté, car l'investissement pour le couvrir totalement serait trop important par rapport au marché cible, mais de petites modifications du fichier pour Oracle permettent en peu de temps de rendre PowerAMC opérationnel pour ce SGBD.
La personnalisation des fonctions de génération permet aussi d'adapter le comportement de PowerAMC à un contexte ou à des pratiques propres à l'entreprise en termes d'administration de bases de données.

X. Liens utiles

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